vendredi 30 mai 2014

A la veille de son congrès revenons sur ce qu'est la CFDT et ce qu'elle incarne

La CFDT en 10 points 

1. La CFDT est le premier syndicat français en nombre d’adhérents : 868 601, des hommes (53%), des femmes (47%), qui travaillent dans tous les secteurs professionnels, dans les
petites et les grandes entreprises, dans le privé en majorité, dans le public et dans toutes les
régions de France.

2. La CFDT est le deuxième syndicat français en voix aux élections prud’homales et dans les
entreprises et administrations.

3. La CFDT est le syndicat où l’adhérent a des droits. Le droit d’être écouté, respecté, informé,
défendu gratuitement en cas de problème.

4. La CFDT n’est ni de gauche ni de droite, elle est du côté des salariés. Son premier objectif
est d’obtenir des droits nouveaux pour les salariés en faisant reculer les inégalités. C’est
par exemple la CFDT qui a obtenu le droit de partir à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont
commencé à travailler jeunes.

5. La CFDT est un syndicat pragmatique qui préfère trouver des solutions par le dialogue, mais
n’hésite pas à se mobiliser contre des mesures injustes comme la réforme des retraites de
2010.

6. La CFDT est un syndicat qui a toujours dénoncé toutes les dictatures d’où qu’elles soient et qui
a aidé des syndicalistes à instaurer la démocratie comme en Pologne dans les années 80.

7. La CFDT est un syndicat laïc qui respecte toutes les croyances religieuses ou philosophiques
tant qu’elles ne conduisent pas à la haine, au racisme, à l’exclusion.

8. La CFDT sait que le monde change, qu’il faut en permanence mettre à jour les revendications
pour faire face aux évolutions du marché du travail, à la précarité.

9. La CFDT est adhérente à la Confédération européenne des syndicats (CES) et se prononce
pour une Europe politique, sociale, capable de faire face aux nouvelles puissances pour créer
des emplois, préserver sa protection sociale et faire progresser les qualifications.

10. La CFDT est solidaire des tous les syndicats du monde, comme elle affiliés à la Confédération
syndicale internationale.

Vidéo sur la CFDT

Le congrès de la CFDT se tient à Marseille la semaine prochaine

Le mode d'emploi du congrès

publié le 23/05/2014 à 09H01 par Marie-Nadine Eltchaninoff
image
Si les militants de la CFDT connaissent bien les rouages d’un congrès CFDT pour y avoir participé au niveau d’un syndicat, d’une fédération ou d’une union régionale, l’événement peut présenter un caractère énigmatique aux yeux des "non initiés". Que se passe-t-il pendant cette semaine de congrès confédéral ? Quel en est l’objectif ? De quelle façon la réflexion et la prise de décision collective sont-elles organisées ? Éclairage sur cet exercice de démocratie syndicale.
Un congrès, pour quoi faire ?
Le congrès confédéral se réunit tous les quatre ans. Cette année, le congrès sera l’occasion de célébrer le cinquantième anniversaire de la CFDT. C’est un moment fort dans la vie de l’organisation : des milliers de militants auront participé aux débats préparatoires du congrès de Marseille, et près de 2 500 délégués débattront des quatre textes du congrès et les voteront – le rapport d’activité du dernier mandat, le projet de résolution relatif aux orientations à venir, les évolutions de la Cnas (Caisse nationale d’action syndicale) et un toilettage des statuts. Autre fonction essentielle du congrès : élire les 39 responsables du Bureau national (BN), qui désigneront par leurs suffrages la Commission exécutive de la CFDT, composée du secrétaire général et des secrétaires nationaux. Pour la première fois elle sera rigoureusement paritaire, avec cinq hommes et cinq femmes.
Qui participe, qui vote ?
Toutes les composantes de la CFDT sont représentées à chaque congrès confédéral. Seuls les syndicats (ensemble des adhérents d’un même secteur d’activité sur un même territoire), unité politique de base de la CFDT, ont le droit de vote. Les syndicats et UTR (union territoriale de retraités) qui comptent au moins 200 adhérents peuvent envoyer une délégation. Les structures plus petites se regroupent localement ou par métier en vue de constituer la leur. La règle est la suivante : un délégué par syndicat de plus de 200 adhérents, deux à partir de 500, trois à partir de 1 000, puis un délégué supplémentaire par tranche de 1 000. En 2014, une nouvelle disposition permet à tous les syndicats de plus de 500 adhérents d’envoyer un délégué supplémentaire âgé de moins de 35 ans. Cette mesure va dans le sens d’une volonté de renouvellement de l’organisation. La participation des femmes est encouragée, conformément aux règles de mixité dont s’est dotée l’organisation.
Les fédérations - regroupement à l’échelle nationale de tous les syndicats d’un même secteur, (exemples : métallurgie ; santé-socio ; chimie-énergie ; services, communication-conseil-culture ; enseignement…) -, les Uri (qui rassemblent tous les syndicats d’une même région), l’UCR (Union confédérale des retraités) et l’UCC (Union confédérale des cadres) sont représentées selon le principe d’un délégué pour 5 000 adhérents. Chaque syndicat dispose d’un nombre de mandats de vote proportionnel au nombre de ses adhérents.
Un regard sur l’action passée
Le rapport d’activité est un bilan de l’action menée par la CFDT pendant les quatre années précédentes, en l’occurrence dans les domaines de la sécurisation des parcours professionnels, de la santé, de l’emploi et du logement des jeunes, des retraites avec la création du compte pénibilité, etc. Par exemple, les résultats obtenus en matière d’accords nationaux interprofessionnels, les actions menées par la Confédération auprès des syndicats et des organisations, ou encore l’activité confédérale en matière de réflexion et de propositions sont passés en revue.
Le rapport d’activité permet de vérifier que les grandes orientations fixées par le précédent congrès ont été suivies. Les difficultés rencontrées sont analysées, de façon à en tirer d’utiles enseignements. Ce document (qui représente cette année 70 pages) est élaboré en amont par un groupe de travail confédéral, puis adopté par le Bureau national en début d’année. Il est ensuite adressé à tous les syndicats, qui ont la possibilité de demander à s’exprimer lors du congrès. Le rapport d’activité est présenté en ouverture de congrès par le secrétaire général de la CFDT. Les interventions des syndicats donnent lieu à une réponse de sa part. Par leur vote, les syndicats donnent quitus au Bureau national sur l’activité de la précédente mandature.
Une feuille de route pour quatre ans
Le projet de résolution fait l’objet de plusieurs débats préparatoires au Bureau national pendant l’année qui précède le congrès. Validé en janvier par le BN, il est ensuite communiqué aux syndicats. Ceux-ci peuvent proposer des amendements, examinés par une commission confédérale. Certains sont directement intégrés dans la résolution, d’autres – une vingtaine cette année – sont sélectionnés pour être débattus pendant le congrès. Le syndicat à l’origine de l’amendement défend son point de vue, un autre syndicat développe une argumentation contraire, puis le rapporteur de la résolution détaille la position du BN. Le débat est tranché par les syndicats. Une fois tous les amendements débattus et votés, les syndicats s’expriment par vote sur l’ensemble de la résolution. Le projet de résolution de 2014 articule un ensemble de propositions autour d’un nouveau modèle de développement durable porteur de progrès social pour tous.
L’évolution de la Cnas et des statuts
Cette année, deux autres textes seront soumis à l’examen et au vote des syndicats. Le projet de résolution sur la Cnas propose de la faire évoluer en fonction des besoins actuels. La caisse de solidarité est aujourd’hui principalement orientée vers le soutien des adhérents en grève et les actions juridiques. Il est question de l’étendre au service aux adhérents et à l’aide aux syndicats, notamment dans leur action en faveur des salariés les plus éloignés du syndicalisme.
Enfin, les statuts (rédigés en 1964 lors de la déconfessionnalisation de la CFTC, devenue CFDT) seront eux aussi réactualisés. Le texte propose une réécriture du préambule afin de mieux prendre en compte les évolutions de la société en se concentrant sur le rôle du syndicalisme, la défense des droits humains essentiels et les mutations en cours. L’article premier, réactualisé, affirme le choix de la CFDT d’« un syndicalisme de transformation sociale visant à l’acquisition de nouveaux droits individuels et collectifs ».
mneltchaninoff@cfdt.fr

Fiche pratico pratique : Conduire son EPA

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqalvFOr4LqGLVrmdQfAJt6ZHmjm8SFCgzrb6FxjNdYsTEP-tTZPcTDcJLgahex07iwjR6tb3m0uoLcCKgufTRO9PiXPxoB8XRFpMNAgXmVsIJHoEC7M7KsDmGK9mF9uFJLAiYNcXRkga6/s1600/EPA+NON+CADRE1.png

Donnons un nouvel élan à l'Europe !


 DÉCLARATION DE LA COMMISSION EXÉCUTIVE DE LA CFDT
ÉLECTIONS EUROPÉENNES CONTRE LES REPLIS, REDONNER UN PROJET
À L’EUROPE

Le résultat des élections européennes d’hier traduit brutalement les effets des
différentes crises qui sèment le doute et désorientent de nombreux citoyens,
dans notre pays comme ailleurs en Europe.

De nombreux électeurs se sont abstenus ou ont voté en faveur d’un parti qui prône le
repli sur soi, la discrimination, la xénophobie et qui oppose les citoyens, les salariés,
les uns aux autres.

L’abstention élevée et la poussée du vote Front national illustrent la défiance
de nos concitoyens vis-à-vis des institutions, du politique et de l’Europe.
Ce vote est la conséquence d’un projet européen en panne, qui n’offre plus de
perspectives de croissance et de progrès partagés.

La CFDT réaffirme que nous avons besoin de davantage et de « mieux »
d’Europe : une Europe plus sociale, qui relève les défis d’avenir en engageant une
nouvelle croissance et un nouveau mode de développement ; une Europe plus
démocratique, qui donne davantage de place aux citoyens et au dialogue social.
C’est pourquoi, la CFDT, avec la Confédération européenne des syndicats,
défend le projet d’un plan d’investissement européen ambitieux pour la création
d’emplois de qualité.

L’Europe est le seul espace pertinent pour permettre à notre pays de peser dans le
cadre de la mondialisation. Mais l’Union européenne doit se rapprocher des
peuples et répondre à leurs aspirations en offrant un cadre social, économique,
fiscal, écologique et démocratique rénové.

Ce vote est aussi la conséquence du manque de visibilité des résultats dans
notre pays sur le front de l’emploi et de la lutte contre les inégalités.
Face à cette situation, le rôle du syndicalisme est plus que jamais d’être présent
auprès des salariés, de répondre à leurs préoccupations et d’apporter des
résultats concrets et du progrès social pour tous, de la cohésion sociale et du
vivre-ensemble.

De tout temps attachée à la démocratie et au dialogue social, la CFDT rejette toutes
les attitudes extrémistes et fait du progrès social son cap.
 
 Cliquez sur le lien ci-dessous pour trouver in extenso la déclaration de la CFDT au vue des résultats des élections du 25 Mai 2014


Donnons un nouvel élan à l'Europe

Compte rendu DP du Vendredi 23 Mai 2014



 




Vous trouverez ci-après le compte rendu et les informations des Délégués du Personnel CFDT du mois de mai.


La prochaine réunion DP avec la Direction se tiendra le VENDREDI 27 JUIN.

 
=> Vos Délégués du Personnel CFDT rappellent qu’ils ont pour mission de présenter à l’employeur toutes les revendications individuelles et collectives relatives :

- aux salaires, à la durée du travail
à l’application du Code du Travail
- à l’application des dispositions légales concernant la protection sociale, la santé et la sécurité
à l’application des conventions et accords applicables dans Pole Emploi


Vous souhaitez vous aussi poser des questions ? Vous souhaitez voir un thème ou une réclamation abordé(s) ?
Contactez nous
 : syndicat.cfdt-aquitaine@pole-emploi.fr

   
Pour un syndicat Combatif et Constructif !
Rejoignez-nous en adhérant à la CFDT, plus nombreux, plus fort.
  

 
POUR MES DROITS, MES CONDITIONS DE TRAVAIL,
   POUR AVANCER ET ME FAIRE RESPECTER



















mardi 20 mai 2014

Nouvelle Convention Assurance Chômage

Assurance-chômage : de nouveaux droits pour les chômeurs

publié le 16/05/2014 à 09H04 par Anne-Sophie Balle
image
L’accord du 22 mars portant sur les nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi, conclu par la CFDT, FO, la CFTC et le patronat, devrait entrer en vigueur au 1er juillet.
Les signataires ont validé la convention le 14 mai, au terme d’un ajustement technique « à enveloppe financière constante ». « On a retouché un peu la formule de calcul du différé d’indemnisation des intermittents en vue de diminuer le nombre de jours de décalage, en particulier pour les plus basses rémunérations », explique Véronique Descacq, chef de file CFDT lors des négociations. À moyen terme, l’accord prévoit l’ouverture de discussions sur l’intermittence entre le gouvernement et les partenaires sociaux d’ici la fin 2014.
L’application des droits rechargeables et de la réforme de l’activité réduite, qui doivent permettre une reprise d’activité sans perte de droits, sera quant à elle effective au 1er octobre, le temps de former les conseillers de Pôle emploi et d’adapter le système informatique. Comme le rapelle Véronique Descacq, « avec les droits rechargeables, cette convention marque une étape supplémentaire dans la sécurisation des parcours des salariés et des demandeurs d’emploi, y compris les plus précaires ».
photo © Spéhane Audras / Réa

vendredi 16 mai 2014

Réforme de la formation continue

Pourquoi il faut (peut-être) vous dépêcher d'utiliser votre DIF

Le 1er janvier, il sera remplacé par un compte personnel de formation qui encadrera plus strictement les règles d'utilisation. D'où l'intérêt de profiter du DIF avant sa disparition.


 (c) Sipa
A partir du 1er janvier 2015, le compte personnel de formation remplacera le droit individuel à la formation. Cette mesure est un volet de la réforme sur la formation professionnelle, définitivement adoptée au Parlement le 27 février dernier.
Par rapport au DIF, le CPF offre un certain nombre d'avantages aux salariés. Principale nouveauté: il est ouvert à tous les actifs d'au moins 16 ans, quel que soit leur statut. Grâce à son caractère transférable, le CPF suit la personne même au chômage ou après un changement d'emploi, ce qui n'était pas le cas avec le DIF. Il sera géré par la Caisse des dépôts. Autre différence notable, le compte personnel de formation est crédité chaque année de 150 heures maximum, contre 120 heures pour le DIF.

Le DIF utile pour les formations courtes

Pour autant, dans certains cas, les salariés ont tout intérêt à demander à leur employeur (qui peut refuser) d'utiliser leurs heures de DIF. Car le CPF a pour particularité d'être beaucoup plus encadré que le DIF dans son utilisation. Il permet, en effet, d'accéder à des formations visant à "acquérir des compétences attestées en lien avec les besoins de l'économie". Des listes sont en train d'être établies par les partenaires sociaux. Chacune correspondra à une formation qualifiante et reconnue par la branche que le salarié pourra se voir attribuer sur son temps de travail, même sans l'accord de son employeur.
A contrario, "l'utilisation du DIF est beaucoup plus simple, puisqu'il peut être demandé pour n'importe quel type de formation", rappelle Dominique Jeuffrault, déléguée nationale emploi et formation à la CFE-CGC. "C'est pourquoi, un salarié qui voudrait profiter de formations courtes ou n'entrant pas directement dans son champ de compétence doit en faire la demande avant le 31 décembre", encourage Christophe Parmentier, directeur associé du réseau d'experts sur la formation professionnelle Clava. Il peut s'agir d'une formation sur l'efficacité professionnelle (comment gérer un entretien d'embauche, animer une réunion avec ses collaborateur), deux jours pour apprendre à se préparer à la retraite ou encore un stage en fleuristerie pour un comptable. Car toutes ces formations ne rentreront pas dans le champ d'application du CPF.

Toutes les heures disponibles au 1er janvier?

Christophe Parmentier note encore que pour l'heure, on ignore si les salariés pourront utiliser leurs heures de CPF dès le 1er janvier. "Les heures sont cumulées en fin de chaque année, donc reste à savoir si la première année sera blanche ou si un décret d'application palliera ce manque", indique le directeur associé du réseau Clava.
Tout ce qui est inscrit dans la loi (article IV de la loi du 5 mars 2014) est que: " Les droits à des heures de formation acquis jusqu’au 31 décembre 2014 au titre du droit individuel à la formation obéissent au régime applicable aux heures inscrites sur le compte personnel de formation par le chapitre III du titre II du livre III de la sixième partie du code du travail à compter du 1er janvier 2015.
Ces heures peuvent être mobilisées jusqu’au 1er janvier 2021, le cas échéant complétées par les heures inscrites sur le compte personnel de formation, dans la limite d’un plafond total de cent cinquante heures et dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat. Leur utilisation est mentionnée dans le compte personnel de formation. Elles ne sont prises en compte ni pour le calcul du plafond, ni pour le mode de calcul des heures créditées sur le compte mentionnés à l’article L. 6323-11 du code du travail".

Comment profiter tout de suite de votre DIF

> Tout d'abord, il faut se rappeler que l'employeur n'a aucune obligation d'accepter la demande. Il a un mois pour répondre à celui qui l'a sollicité et toute absence de réponse de sa part équivaut à une acceptation.
> Peuvent en bénéficier, les salariés en contrat de travail à durée indéterminée ayant au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise.
> Les prétendants au DIF qui travaillent à temps complet ont droit à 20 heures de formation -au minimum- par an, avec un plafond de 120 heures.
> C'est au salarié d'en faire la demande. Si rien n'est écrit concernant la procédure, le mieux est d'en discuter avec son employeur et d'argumenter son choix, puis d'en faire une demande écrite par courrier recommandé avec accusé de réception.
> Les frais de formation sont à la charge de l'employeur.
Retrouvez toutes les conditions dans le détail sur le site internet

Elections européennes du Dimanche 25 Mai 2014

Paroles de militants : pourquoi il faut aller voter le 25 mai

par Nadège Figarol et Guillaume Albaret publié le 29/04/2014
 Des militants syndicaux européens expliquent pourquoi il est important de voter en faveur de l'Europe sociale le 25 mai 2014.
 
Vidéo - Pourquoi il faut aller voter le 25 mai ?

Des nouvelles du statut 2003

« Statut 2003 » : des nouvelles ?

Pour  être tout à fait précis, il n'y a pas de négociations en cours sur le « statut 2003 » ; nous revendiquons régulièrement ce point mais en vain jusqu'à présent. La seule chose que nous ayons obtenue c'est que le 20 mai 2014 lors de la prochaine réunion des Délégués Syndicaux Centraux (DSC) avec la Direction Générale (DG), nous vérifierons tout ce qui est "à la main" du DG afin de repérer ce qui peut améliorer la situation des agents de droit public (par exemple, une piste intéressante sur la nature des épreuves de sélection).
Oui, les agents contractuels de droit public parfois se sentent « oubliés » ; mais il faut préciser au moins quelques points :
  • dans la Négociation Annelle Obligatoire (NAO), les textes légaux ne nous permettent de négocier que pour les agents de droit privé puisque pour les agents de droit public, nous sommes "ligotés" par la valeur du point fonction publique qui ne se négocie pas au niveau de Pôle Emploi ;
  • dans toutes les négociations, nous abordons la situation des agents de droit public (dernier exemple en date, le démarrage de la négociation égalité professionnelle) mais avec beaucoup de difficultés liées au statut (d'où notre demande de travailler aussi sur les instructions pour dénouer certaines difficultés) ;
  • la classification nous permettra peut être, comme nous le réclamons, d'obtenir une discussion sur la grille indiciaire mais, à ce jour, ça n'a rien de certain.
  • Le 15 mai, un mouvement de grève pour le « dégel » du point fonction publique est annoncé dans l’établissement par SNU, CGT et FO et il y est associé parfois le logo CFDT (car la CFDT des Fonctions Publiques appelle aussi à un mouvement ce jour). Tout cela apporte de la confusion sur la participation de la CFDT Emploi à cette grève : la CFDT Emploi ne s'associe pas à la "plate forme" de ces organisations syndicales car cette dernière est d'abord contraire aux orientations CFDT ; et ensuite chacun sait que cette grève (qui ne peut seulement concerner que 10% du personnel) sera groupusculaire et donc insignifiante à Pôle emploi. Ceci dit, la grève n’est pas le seul moyend'action syndicale ! Aussi, la CFDT Emploi a opté pour une action sur le pouvoir d'achat pour tous dans Pôle Emploi avec une pétition qu’elle proposera à signature de tous les agents avant l’été. Celle-ci sera remise à monsieur Bassères, Directeur Général, en amont de la prochaine NAO (clause de revoyure) prévue pour octobre prochain.
CFDT Pôle emploi, mai 2014.